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Begoña Vila – Ingénieure système principale

Begona Vila

Source : S. Lambros.

  • Citation : Chaque jour, repartez sur un nouveau pied – comme une nouvelle chance de réaliser vos objectifs – et n'oubliez pas d'être reconnaissant pour tout ce que vous avez déjà
  • Scolarité :
    • Doctorat en astrophysique (R.-U.)
    • Maitrise en radioastronomie (R.-U.)
    • Baccalauréat en physique et en astronomie (Espagne)
  • Poste : Ingénieure système principale
  • Employeur : NASA, KBR

Quel est votre lien avec le télescope spatial James Webb?
Je suis l'ingénieure système principale du détecteur de guidage de précision (FGS) et de l'imageur et spectrographe sans fente dans le proche infrarouge (NIRISS) à la NASA. J'ai été ingénieure système et ensuite responsable technique du FGS/NIRISS quand je travaillais pour COM DEV (maintenant Honeywell) sous la direction de l'Agence spatiale canadienne pendant le développement et les tests des instruments jusqu'à la remise des modèles de vol à la NASA.

Quelle partie de la mission de Webb vous passionne le plus?
Les activités de guidage de l'observatoire (c'est-à-dire la composante spatiale du télescope Webb). Elles incluent non seulement le FGS, mais aussi le système global de commande d'attitude. Ces activités délicates seront réalisées lors de la mise en service du télescope, au moment de l'alignement des miroirs, et ensuite pendant l'utilisation des instruments scientifiques dans divers champs stellaires (p. ex. étoiles très/peu lumineuses, plein/peu d'étoiles) et les observations d'objets en mouvement dans des systèmes planétaires.

Quant au NIRISS : les images produites à l'aide de grismes et par interférométrie à masquage d'ouverture – des modes d'observation extraordinaires du NIRISS pour regarder des objets près d'étoiles brillantes, étudier le spectre d'exoplanètes et déterminer le décalage vers le rouge de corps célestes lointains.

Que préférez-vous dans votre travail?
Travailler avec les nombreuses équipes qui participent à la planification générale des essais au sol et de la mise en service de l'observatoire, en particulier fournir des conseils sur les activités de guidage en boucle fermée et, bien sûr, continuer à travailler avec les équipes du FGS et du NIRISS aux préparatifs de la mise en service des activités de soutien sur console.

Comment avez-vous décidé votre cheminement de carrière?
J'aimais la physique et, en particulier, la façon dont le ciel change autour de nous – le jour et la nuit, le ciel bleu, la Lune, les étoiles. J'ai donc poursuivi une carrière en astrophysique. J'ai aimé travailler comme scientifique à l'université, mais il n'était pas facile d'y trouver des postes permanents, alors je suis passée au secteur privé, toujours dans le domaine spatial. C'est là où j'ai saisi l'occasion de travailler comme ingénieure système parce que j'aime avoir une vue d'ensemble d'un projet et travailler avec les équipes de tous les sous-systèmes (p. ex. mécanique, électrique, logiciel, thermique, scientifique) pour veiller à ce que tout fonctionne comme prévu en orbite.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune intéressé par les sciences spatiales?
Lance-toi dans un domaine qui t'intéresse, travaille fort et ne jette pas l'éponge si quelque chose ne va pas, si tu as une ou plusieurs dures journées. On est tous passés par là : sache que tu peux tirer des leçons des mauvaises passes qui t'aideront à atteindre tes objectifs. La physique, l'astronomie et l'astrobiologie sont de bons domaines d'étude pour une carrière en sciences spatiales. Mais n'oublie pas que, dans les projets spatiaux, il faut des spécialistes dans d'autres disciplines (p. ex. astronautique, mathématiques, optique) et divers ingénieurs (p. ex. génie thermique, mécanique, électrique, logiciel).

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