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AstroSat : la technologie canadienne embarquée sur le premier observatoire spatial indien permet d'observer l'Univers de façon unique

ASTROSAT

Image dans le proche ultraviolet de la galaxie NGC 2336 captée par l'instrument UVIT embarqué sur l'observatoire spatial indien AstroSat. Dans les bras de cette galaxie spirale située à 105 années-lumière de la Terre se trouvent plusieurs nébuleuses, favorables à la formation d'étoiles. Les nébuleuses diffuses à émission (avec des étoiles chaudes) sont très brillantes dans cette longueur d'onde. (Source : Équipe d'UVIT.)

Lancement :
État : actif

Le Canada a fourni trois capteurs sensibles du télescope imageur dans l'ultraviolet (UVIT) embarqué sur AstroSat, le premier observatoire astronomique de l'Organisation indienne de recherche spatiale, destiné à l'étude de corps célestes chauds émettant un rayonnement à haute énergie, comme les jeunes étoiles et les trous noirs.

Puissant et de conception unique, AstroSat est doté de cinq instruments qui permettent d'observer ces cibles dans plusieurs longueurs d'onde en même temps (des rayons X à la lumière visible).

Les principaux objectifs scientifiques de la mission AstroSat sont les suivants :

Le rôle du Canada dans la mission

L'Agence spatiale canadienne (ASC) a codirigé avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) le développement des trois détecteurs canadiens d'UVIT, le télescope double d'AstroSat d'imagerie dans l'ultraviolet et la lumière visible. « Le Canada n'avait jamais mis au point cette technologie auparavant », précise le Pr John Hutchings du CNRC, chercheur principal de la contribution canadienne. « En captant chaque photon, les détecteurs enregistrent les coordonnées de sa provenance et l'heure où il a été capté. Ces données servent ensuite à créer une image. Les télescopes d'UVIT ont des capacités largement supérieures à celles des télescopes précédents et permettent d'observer de bien plus grandes régions du ciel. »

Grâce à la contribution du Canada à la mission AstroSat, notre pays se voit accorder du temps d'observation, ce qui signifie des possibilités de recherche uniques pour les astronomes canadiens.

L'ASC soutient financièrement des universités canadiennes pour des recherches faisant appel à des données d'AstroSat.

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2022-2023
Chercheur Établissement Résumé
Pre Pauline Barmby Université Western
  • Combinera des images d'AstroSat dans l'ultraviolet d'un échantillon de galaxies spirales à faible brillance de surface avec des données d'autres télescopes en vue de comprendre les propriétés actuelles et passées de ces galaxies énigmatiques et d'autres galaxies.
Pr Denis Leahy Université de Calgary
  • Étudiera les étoiles, les amas d'étoiles, la structure et l'histoire de la formation des étoiles de la galaxie d'Andromède (M31), de NGC 205 et de cinq autres galaxies voisines en combinant des observations faites avec l'UVIT et le télescope spatial Hubble.
  • Mesurera la structure de la binaire X Hercules X-1 et étudiera la structure de son disque d'accrétion.
Pr Erik Rosolowsky Université de l'Alberta
  • Utilisera des images d'UVIT pour mesurer le rayonnement thermique dans des galaxies proches et étudiera comment l'absorption de la lumière peut perturber la formation des étoiles et même ralentir ou stopper l'évolution des galaxies.
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2021-2022
Chercheur Établissement Résumé
Pr Patrick Côté Université de Victoria
  • Utilisera l'UVIT pour étudier les galaxies de l'amas de la Vierge afin de mieux comprendre la formation des étoiles dans l'environnement des amas de galaxies.
Pr Denis Leahy Université de Calgary
  • Utilisera les observations d'UVIT et des rayons X pour cataloguer certaines étoiles chaudes et certains amas d'étoiles dans M31 (galaxie d'Andromède) afin d'approfondir nos connaissances sur les populations d'étoiles de M31 et l'histoire de leur formation. NGC 205, une galaxie voisine de M31, sera aussi étudiée.
  • Étudiera Hercules X-1, un système binaire proche source de rayons X, afin d'étudier la structure de son disque d'accrétion. Il s'agit de l'un des premiers pulsars à rayons X découverts lors des premières observations des rayons X dans les années .
Pr Erik Rosolowsky Université de l'Alberta
  • Utilisera les données d'UVIT pour cartographier les étoiles en formation et leur effet perturbateur sur les nuages de poussière pouponnières d'étoiles dans quelques galaxies proches étudiées par la collaboration PHANGS (Physics at High Angular resolution in Nearby GalaxieS).

Avec les rayons X, les rayons ultraviolets sont la principale source d'information sur les objets célestes les plus chauds, comme les trous noirs, les naines blanches chaudes, les étoiles à neutrons et les quasars. On peut observer la lumière ultraviolette principalement à partir de l'espace. Les astronomes doivent donc explorer l'Univers dans l'ultraviolet avec des télescopes comme Hubble, GALEX et AstroSat.

Situé à environ 800 millions d'années-lumière de la Terre, l'amas de galaxies Abell 2256 est formé de plus petits amas de galaxies qui, un jour, n'en formeront qu'un seul. Les chercheurs utilisent l'UVIT pour déterminer la nature des galaxies de cet amas, en particulier celles indiquées par des flèches. (Source : Équipe d'UVIT/ISRO/ASC.)

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